Tous les étudiants suivent un séminaire de créativité d’une semaine au début de leur formation. Basé sur des méthodes de créativité et d’innovation, de travail collaboratif et de prototypage rapide de solution, ce séminaire permet de se confronter pour la première fois aux ODD et de proposer des pistes de résolution à des défis proposés par des acteurs de la responsabilité sociale et environnementale (ex : lutte contre la précarité énergétique, mobilité durable, acceptabilité des solutions transformantes, promotion de la diversité, …)

Chaque étudiant de 1re année du cycle ingénieur doit passer le SULITEST international, qui permet de sensibiliser au caractère multidimensionnel du développement durable et de mieux comprendre les enjeux des objectifs du développement durable (ODD).

Lors de leur dernière année de formation, les étudiants doivent s’approprier une grille d’analyse de projets de transition territoriale ou industrielle pour en identifier les critères de réussite ou d’échec afin de se familiariser aux futurs métiers d’ingénierie de la transition. Ils réalisent une étude de cas. Par exemple le projet de barrage de SIVENS afin de comprendre les interactions environnementales, agricoles et politiques d’une projet technique – ville en transition comme celle de Totnes pour mettre en avant de nouveaux modèles politiques participatifs.

La mobilité des étudiant.e.s est encouragée pour développer les différents volets de la compétence internationale et interculturelle (ouverture, communication, empathie et adaptabilité) mais cette mobilité reste responsable puisque chaque élève doit respecter un quota carbone de 6 tonnes équivalent CO2 calculé pour toute la durée de leur cursus à l'école (déplacements vers l'école et sur tout lieu d'étude), ce qui autorise un déplacement lointain en avion et sur une durée longue, ou plusieurs déplacements privilégiant un moyen de transport à plus faible facteur d’émission. Des aménagements de scolarité sont alors proposés pour privilégier des moyens de transport plus doux mais plus longs.  Pour cela, un bilan carbone doit être effectué chaque année par l’ensemble des étudiants afin de se sensibiliser aux enjeux et à respecter cette contrainte. Les facteurs d'émission sont issus du modèle de l'ADEME et du laboratoire 1point5.
L'objectif de la démarche est de sensibiliser chaque élève aux impacts de sa mobilité et à inciter à des mobilités plus douces. Aucun dispositif de compensation n'est prévu au terme du cursus. La démarche reste essentiellement pédagogique mais a eu des impacts importants sur les émissions carbone globales de l'école depuis sa mise en place en 2018.

Depuis 2018, Grenoble INP – Ense3 est l’une des rares écoles françaises accréditée pour participer en tant qu’observateurs aux COP, pré-COP, et COY. Une expérience hors du commun quelques-uns de nos étudiants !

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